Évaluation par paires en aveugle

Chaque article soumis à la revue ERI est d’abord rapidement évalué par le Comité de Rédaction qui choisit de le retenir ou non. Si l’article est retenu, le Comité suggère au Secrétariat Éditorial deux noms d’évaluateurs, au sein ou en dehors du Comité Scientifique et de Lecture de la revue, en fonction de spécialité de l’article. Idéalement, ces personnes sont d’une université autre que celle du contributeur de l’article, mais connaissent le contexte dont il s’agit. Les évaluateurs reçoivent la version Word de l’article à évaluer, ainsi que la fiche d’évaluation. Ils ont deux (02) semaines pour rédiger leur évaluation. Le Secrétariat Éditorial de la revue  ERI veille au respect des échéances et à la qualité de l’évaluation. Il transfère ces évaluations au Comité de Rédaction de la revue qui en fera une synthèse. Si les évaluations sont contradictoires, le texte est envoyé à un troisième évaluateur pour avis.

Quand le processus est terminé, la synthèse des évaluations et des recommandations du Comité de Rédaction est envoyée par le Secrétariat Éditorial aux auteurs de l’article. Ce rapport d’évaluation présente les forces et les faiblesses relevées par les évaluateurs dans le but d’aider les auteurs à mettre leur texte à niveau du point de vue de la forme et/ou de l’avancée des connaissances sur le sujet qui y est traité, mais il leur rappelle également quelques dispositions (écriture inclusive, traduction du résumé en une langue africaine, application des normes APA) à respecter pour publier dans ERI.

Les auteurs et autrices dont le texte est recommandé avec modifications ont deux semaines pour produire une deuxième version de leur travail. Le Comité de Rédaction est responsable de la décision finale sur la deuxième version de l’article. Il peut encore demander des modifications, à condition de les justifier. Cette justification fait partie de l’historique de l’article.

Le Secrétariat Éditorial fait la révision linguistique complète de la version finale de l’article accepté : fautes, coquilles, typographie, vérification des références, vérifications des métadonnées (résumé en plusieurs langues, mots-clés), logiciel anti-plagiat. Si le texte corrigé comporte encore des aspects à améliorer (tournures compliquées, passages incompris, références absentes, confusions, etc.), le Secrétariat Éditorial rédige un rapport de révision qu’il adressera à l’auteur pour un complément d’information. Cette personne devra rapidement apporter des réponses dans le même fichier et le retourner au Secrétariat Éditorial.

La version révisée est envoyée pour validation finale aux auteurs et autrices avant la mise en ligne publique sur le site de la revue.

Les articles sont soumis à une double expertise à l’aveugle aux membres du comité scientifique spécialistes de domaine parmi ceux que couvre la revue. Ils renseignent chacun une fiche d’expertise détaillée avec, en conclusion, un avis sur la publication : soit «publication autorisée » (A), soit «Publication acceptée sous réserve que les corrections requises soient effectuées» (B), soit enfin « publication non recommandée » (C) (fiche éditée sur le site). Si les deux avis sont favorables à la publication (A), le rédacteur en chef en fait une synthèse qu’il envoie à l’auteur. Si les deux avis émettent des réserves (B), les fiches, anonymées, sont envoyées à l’auteur par la même voie. Après correction, l’article est de nouveau soumis aux mêmes experts (dans la mesure du possible). Si les deux avis sont défavorables (C), les fiches, anonymées, sont envoyées à l’auteur par la même voie. Si les deux avis sont contradictoires, un troisième avis est requis auprès d’un des membres du comité scientifique et de lecture ; l’avis majoritaire déterminant la procédure de communication des résultats à l’auteur.

CAS DES NUMÉRAUX SPÉCIAUX

Entendons par numéros spéciaux, des publications qui abordent une thématique précise (selon le champ d’application de la revue). Compte tenu de leurs complicités, les numéros spéciaux ne sont publiés qu’une fois les deux ans, précisément dans le mois de juin de l’année en cours, et ne sauraient se suppléer aux numéros réguliers.

  • Dans le cadre d’un numéro spécial, conformément aux exigences de DOAJ [https://doaj.org/apply/guide/#special-issues], les articles publiés n’excèderont pas 25 % du total du numéro.
  • Toutes les publications sont placées sous la responsabilité directe du rédacteur en chef, qui peut être assisté par des membres de son conseil.
  • Le processus d’évaluation des numéros spéciaux est le même que celui des numéros réguliers, c’est-à-dire une évaluation par paires en aveugles double. Pour éliminer toutes velléités de complaisance, selon le thème central, le recourt à des évaluateurs externes est nécessaire lorsque le thème proposé pour le numéro spécial n’entre pas « nécessairement » dans le domaine de compétence des évaluateurs officiels de la revue.